Electrypop Interview : le groupe ‘Floom’

Interview avec le groupe de Pop Rock Français ‘Floom’ à l’occasion de la sortie de leur premier EP le 8 Octobre .

© Floom

1) Floom pourquoi ce nom? comment vous êtes vous rencontrés?

Avant de devenir le nom du groupe, FLOOM était le nom d’un de nos tracks. C’était un mot dont la sonorité nous plaisait.Parfois quand j’ai des mélodies en tête, je décore cette mélodie de mots qui parfois n’existent pas. A l’origine, c’est de la que vient « FLOOM ». Ce nom a aussi l’avantage de ne rien représenter, ce qui est plus pratique pour nous retrouver.L’histoire de notre rencontre s’est faite à travers les années. Au départ, les toutes premières chansons ont été écrites il y a plus de 7 ans (Kind Of Girl), j’étais alors encore au collège, et nous étions un duo. Ça fait maintenant trois ans qu’on est tout les quatres : Nathanaël Cohen ,(batteur / clavieriste / choriste) dans le projet, Greg Cibot (guitariste) puis Ruben Ruta (bassiste).

2) Lequel d’entre vous écrit et compose les tracks?

Chaque membre est créatif. J’écris les paroles (Liam Honoré, chanteur / guitariste) et je compose, mais l’arrangement au sens large du terme est pris en main par l’ensemble du groupe. Entre le moment où je partage au groupe une ébauche de track et la version album ensuite, il y a un monde. Par exemple, la partition de chaque instrument est créée par le musicien en question, mais tout est discuté en groupe. Nathanaël est très inventif sur les chœurs, parties de claviers / drums, tandis que Ruben va trouver des parties de basse originales, aux sonorités parfois déroutantes. Greg a aussi composé un morceau sur l’album (Meteor) et ses parties de guitare prennent une place importante dans la couleur de FLOOM.


3) Quelle importance accordez-vous à vos textes?

Les paroles de l’album sont toutes très personnelles, et j’y accorde forcément une importance toute particulière. Nous faisons des chansons, et donc le texte, matérialisé par la voix, est au centre du projet.Pour autant le texte n’a pas la prétention d’être engagé ou dénonciateur. J’essaye simplement d’exprimer au mieux ce qui se trame parfois en moi.

4) Un premier EP avec sept titres en Anglais, pourquoi ce choix?

Écrire est un processus d’introspection parfois difficile, se confronter à ses textes, face à soi même, face au groupe, face à un public… c’est déjà une tâche ardue en anglais alors dans notre langue natale… puis l’anglais colle avec notre approche musicale, tout comme nos influences sont plutôt anglophones. 
Aussi, le poids des mots en français m’est plus lourd, et l’appropriation du texte par le groupe est forcément plus difficile. Quand tu chantes ton intime en anglais, face à un public français, c’est une porte d’échappatoire : pour moi face au public, mais aussi pour le groupe qui ne se reconnaît pas forcément dans mes textes: d’où la difficulté de travailler en français, où nous sommes tout de suite exposés.
Nous avons plusieurs textes en français, prêts à être mis en musique, et l’envie est là. Après il faut être capable de ne pas faire du français pour faire du français. Quand on travaillera sur un texte francophone, c’est qu’on sera sûrs que tout est bien en place pour le faire. On admire des groupes comme Feu! chatterton mêlant des textes qui font honneur à notre langue et une musicalité riche. Chanter en français c’est aussi une autre couleur, que j’adore, mais différente de ce que nous proposons dans ce premier album.

5) Le public ne vous connait pas encore, à quel(s) artiste(s) ou groupe(s) peut on vous comparer?

En général, ce qu’on aime faire c’est demander aux autres: « quel type de musique on fait ? ». La plupart du temps ils sont tout aussi perdus que nous.Nos influences sont éparses, et c’est ce qui fait notre richesse musicale. Nous venons tous d’horizons différents mais si nous devions trouver des points de connexion, ce serait Radiohead, Midlake, Jeff Buckley, Sigur Ros… tous pour des raisons différentes. 

6) Quels sont vos projets à venir ?

Aujourd’hui nous voulons que cet album nous serve d’outil pour se faire un petit nom dans notre milieu musical. Nous allons tenter d’attraper tout ce que nous pouvons attraper : être voraces de concerts, d’événements, avoir soif de faire écouter ces 7 tracks (et plus en live) qui nous ont marqué pendant 3 ans. 

Nous avons déjà sorti deux clips, mais nous souhaitons en faire un troisième, se faire une belle vidéo live, pour retransmettre l’énergie de notre musique là où elle prend tout son sens: en concert.  
Ensuite, il sera temps de reprendre la route du studio, pour enregistrer  les nouveaux morceaux, dont certains que nous jouons déjà en concert ! 

Merci Floom!

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Interview réalisée par mail via @

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